Ainsi, la rupture aurait aussi engendré son scandale genre PPEA 2. Et ce n’est pas d’une bouche banale que nous en avons été brutalement informés. C’est un éminent membre du gouvernement qui a livré son prédécesseur à la clameur publique, en révélant un siphonnage en règle des ressources publiques dédiées à la fourniture d’eau à des citoyens béninois assoiffés. Un énorme pot de déjections vient d’être (imprudemment ?) ouvert, et les miasmes se sont répandus sur tout le pays, du septentrion jusqu’au palais de la Marina. Reste maintenant à savoir si le contenu de la boîte de pandore déclenchera les diligences républicaines de l’oncle Mario ou si, en définitive, ce n’est qu’une couche d’opprobre jetée sur l’honneur et la réputation d’un adversaire politique à abattre. Sans plus. Cela revient en somme à se demander si le cleptomane téméraire qui a osé défier la CRIET en se goinfrant jusqu’à la constipation, sera amené à rendre gorge. Sous le régime de la rupture, c’est la suite prévisible. Autrement, c’est que l’ogre aurait commencé à rentrer ses griffes. À quelques mois d’une présidentielle à suspense, c’est une possibilité.
Anicet