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Procès Boko/Homeky à la CRIET : la Ministère public demande le renvoi du procès à demain, les accusés demandent du temps pour constituer de nouveaux conseils

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Le procès des accusés Olivier Boko et Oswald Homeky, devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), prend un nouveau tournant après la déconstitution de leurs avocats. Cette décision, prise d’un commun accord par les défenseurs, a amené les accusés à solliciter plus de temps pour se préparer correctement à la suite du procès. Ainsi ils contestent le renvoi du procès à ce mercredi. « Je plaidé que nous avancions doucement pour atteindre nos objectifs. Ce n’est pas possible de designer des avocats demain. M. le procureur connaît nos conditions. Nous sommes emprisonnés 24h24 sans possibilité de voir le soleil, de se promener, d’aller au sport…», a déclaré Oswald Homéky. « «Ce n’est pas possible que nous désignons des avocats qui viennent nous défendre demain.», a ajouté Olivier Boko.

Les accusés avouent avoir donné leur accord pour la déconstruction de leurs avocats. « C’est bien d’un commun accord que nous avons décidé de la déconstitution parce que nous ne sommes plus dans la sérénité… », a déclaré Olivier Boko. Cette déclaration fait écho à un malaise croissant parmi les défenseurs, qui dénoncent l’irrégularité et le climat de pression dans lequel se déroule ce procès sensible.

De son côté, Oswald Homeky a pris la parole pour décrire ses souffrances personnelles, rappelant la brutalité de son arrestation et son ignorance du droit avant cet événement marquant. « Avant d’être interpellé la nuit du 23 septembre, je n’avais jamais été dans un commissariat de toute ma vie, ni convoqué ni comme personne convoquante. Mme la présidente, nous souffrons sincèrement. Nous qui ne connaissions rien du droit, il y a des choses… », a-t-il confié. Il a également exprimé son inquiétude quant à l’orientation du procès, estimant qu’il risquait d’être plus un terrain de confirmation des rumeurs qu’une véritable recherche de justice. « Même si on sait là où on doit atterrir, que ce procès ne soit pas l’occasion de confirmer les rumeurs… », a fait savoir l’ex-ministre des Sports

Face à la déconstitution des avocats, les accusés ont exprimé leur désir de désigner de nouveaux conseils. Cependant, la proposition du Ministère public de renvoyer l’audience au lendemain, mercredi, n’a pas été bien accueillie par les deux hommes. Olivier Boko a fermement contesté cette suggestion. « Ce n’est pas possible que nous désignons des avocats qui viennent nous défendre demain. », a-t-il avoué. Dans le même sens, Oswald Homeky a souligné les conditions de détention difficiles qu’il et son coaccusé subissent. « Je plaidé que nous avancions doucement pour atteindre nos objectifs. Ce n’est pas possible de désigner des avocats demain. M. le procureur connaît nos conditions. Nous sommes emprisonnés 24h/24 sans possibilité de voir le soleil, de se promener, d’aller au sport ».

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