L’heure du repos éternel a sonné pour Philippe Hado, ex-directeur de publication de Nouvelle Expression, endormi dans la paix du Seigneur le vendredi 04 juillet et inhumé au cimetière municipal de Ouidah, ce jeudi 24 juillet.

Vadim QUIRIN
« Il s’en est allé sur la pointe des pieds », a déclaré le mercredi 23 juillet, Edgard Couao-Zotti, ex-directeur de publication du quotidien « La Nation » et ancien collègue de Philippe Hado, disparu le vendredi 04 juillet et inhumé cssssssse jeudi 24 juillet, au cimetière de Vassèho, dans la commune de Ouidah. C’est vraiment « comme un rêve pour nous (…) que tu sois parti brusquement … », a marmonné Estelle Hado, sa fille aînée, sur le site du culte d’enterrement à Abomey-Calavi. Puis, puisant dans le tréfond de sa foi, elle a apaisé : « Je voudrais dire à tous ceux qui l’ont aimé et côtoyé, d’être consolés (…) Je vous prie d’être forts. Il nous a juste devancés ».
Nous ne t’oublierons jamais
En effet, a soutenu le pasteur Fabrice Kounasso, de l’église de l’ambassade du ciel, l’un des prédicateurs lors du culte et citant le chapitre 14 du livre de l’apocalypse, « Heureux sont les morts qui meurent dans le Seigneur. Oui, dit l’Esprit, qu’ils se reposent de leurs peines, car leurs actes les suivent ». Effectivement, a renchéri le prophète Germain Hounkpatin, l’ancien (l’appellation de Philippe au sein de cette communauté ecclésiale) « est un général de l’armée de Dieu qui a gardé la foi et qui s’en va pour le repos éternel ». Tous les témoignages sont unanimes à reconnaître que « La vie du serviteur Philippe HADO a été précieuse devant Dieu. Il a combattu le bon combat (…) il a achevé la course avec dignité, constance et espérance ». Par conséquent, « au-delà de nos larmes, nous célébrons une vie, une personnalité et un homme de respect ». Autant l’affirmer ici et maintenant, « Philippe, nous ne t’oublierons jamsais », a martelé Francis Zossou, journaliste, frère de Gaston Zossou, tous deux amis du disparu. Lui, qui a vécu plus de 40 ans avec un appareil implanté dans le cœur suite à une maladie cardiaque dite incurable, qui lui avait valu une évacuation sanitaire. Comme quoi, selon son credo, « Dieu fait toujours grâce ».