On ne va pas se mentir : violence féminine

Nous tenons pour acquis, que notre monde est peuplé de phallocrates irréductible,  et que le braquemart est l’unité de valeur de la virilité, dont on a décidé qu’elle n’est pas…féminine. Soit ! Mais à bien observer le monde, les femmes font autant de violences aux femmes que les hommes ne leur en font. Tenez ! Les rues sont remplies de fillettes abandonnées par leurs mères. À Dantokpa, elles sont des milliers qui sont utilisées dans la journée comme des bêtes de somme. Le soir venu, et parfois même en plein jour, au vu et au su de certaines femmes, témoins passives, ces souffre-douleurs servent d’esclaves sexuels à la pègre. Les femmes, en général, expriment leur méchanceté assez furieusement. En tuant un mari décevant, en charcutant une rivale, en jetant les enfants de la coépouse avec l’eau du bain, en martyrisant l’orphelin, en agonisant une parturiente d’injures, en persécutant une colocataire, en torturant leurs belles-filles … Elles n’en donnent pas l’impression. Mais bon Dieu, que les femmes sont violentes ! Serait-ce finalement,  parce que l’amour est violent ?