Avec quelle conscience pourraient bien dormir des adultes, des pères et mères de familles, qui surexploitent et surexposent des enfants à des fins mercantilistes, après avoir pris le soin de mettre leurs rejetons à l’abri? Nous avons beau clamer l’interdiction du travail des enfants et proclamer notre bonne foi et les efforts des structures ad hoc de protection de l’enfance, le constat est là. Nous sommes tous complices de l’esclavage des enfants. Captivés et médusés par les nouveaux concepts des violences basées sur le genre, nous sommes à fond dans la campagne pour protéger l’honneur et la dignité des femmes. Pendant que, à la faveur des soldes de fin d’années, les enfants, par centaines, portent nos fardeaux. Sous le soleil brûlant, ils doivent souvent mendier pour se nourrir, alors même qu’ils vendent de quoi manger. Il est assez pénible de croiser leur regard triste et sans vie. Il exprime à la fois, la grande détresse de ces êtres fragiles, et l’extrême cruauté du monde des adultes.
On ne va pas se mentir : le crève cœur
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