Une première réaction après l’attaque terroriste du 14 mai 2025 à Tanongou. En effet, une délégation de l’Assemblée Nationale conduite par le premier vice-président Barthélémy Dahoga KASSA, a fait une descente dans la localité touchée pour constater les déplacements massifs des populations et réaffirmer la présence de l’État.

Tanongou, localité paisible de l’Atacora, s’est retrouvée au cœur de l’actualité nationale après l’attaque meurtrière perpétrée par les groupes armés non identifiés (IANI) le 14 mai dernier. En réponse à ce drame sécuritaire, le Premier Vice-président de l’Assemblée nationale, Barthélémy Dahoga KASSA a fait une descente pour témoigner de la solidarité de l’institution parlementaire, mais aussi du gouvernement tout entier, aux populations affectées. À ses côtés, une forte délégation communale composée notamment de Zakari Boukary, maire de Tanguiéta, Serge Simba, premier adjoint au maire, et Sassa Tchansi, deuxième adjoint, ainsi qu’un détachement militaire conduit par le capitaine Alassane Yaya, commandant de la 62e Compagnie du 6e Bataillon Interarmes (BIA), déployée pour sécuriser la zone.
Un message d’assurance et d’appel à la résilience
Face à la peur et aux déplacements massifs observés dans les villages de Batia, Sangu, Tanongou et environs, le parlementaire a exprimé toute sa consternation. Il a tenu à rappeler que malgré la gravité de la situation, l’État central n’est ni absent ni défaillant. « La sécurité est une priorité. Ce défi n’est pas uniquement béninois, il est global. Mais le gouvernement reste pleinement engagé », a-t-il déclaré appelant les populations à faire preuve de résilience comme d’autres communautés du pays qui ont su affronter l’adversité sans sombrer dans la panique.
Au fil des étapes de cette tournée, la délégation parlementaire a mesuré l’ampleur des déplacements. Villages vidés, familles déplacées, activités économiques paralysées. Mais dans le même temps, une volonté manifeste de retour et de confiance dans les institutions s’est exprimée. « Ceux qui ont fui dans la précipitation demandent déjà un soutien logistique pour regagner leurs habitations », a fait savoir l’un des membres de la délégation. Un guide touristique local, témoin de la visite, a confirmé l’effet apaisant de la descente. « La présence du professeur Kassa ici, c’était pour nous rassurer. Le gouvernement pense à nous. On espère que la sécurité sera vite rétablie », a-t-il confié.
Au-delà de la réponse militaire, cette visite symbolise une volonté de reconstruction sociale. Elle a permis d’établir un pont de confiance entre les populations déplacées et les autorités, dans l’espoir d’un retour progressif à la normale. Si la vigilance reste de mise, l’heure est à la mobilisation collective.