0 CFA

Votre panier est vide.

Mécanismes de sécurité communautaire : le PNUD implique acteurs publics et privés, femmes et jeunes

Date :

Le Programme des Nations Unies pour le Développent (PNUD) à travers le Projet transfrontalier d’appui au renforcement de la sécurité communautaire, à la gestion et la prévention des conflits liés à la transhumance et la gestion des ressources naturelles a procédé à la mise en place et/ou à la redynamisation des mécanismes de sécurité communautaire existants dans certaines zones. Ces activités qui ont eu lieu du 30 juin au 1er juillet 2025 à Malanville : a permis d’impliquer les acteurs publics et privés, les femmes et les jeunes dans le mécanisme de sécurité communautaire. A l’issue de ces assises, les participants ont exprimé leur satisfaction

Ils ont dit

Père NABISSIEKOU Yendouyale Adam, Curé de la Paroisse Notre Dame du Sacré-Cœur

«Nous sommes satisfaits de cet atelier qui nous a outillés… »

 La thématique de l’atelier est importante pour nous, habitants de Malanville parce que la sécurité pour nous est primordiale. A l’issue de cette formation, nous sommes satisfaits de cet atelier qui nous a outillés et remis sur de bonnes voies pour pouvoir  mieux travailler pour que la sécurité puisse devenir une réalité. J’ai beaucoup aimé. Cela nous a permis de travailler. Ce fut un travail collégial.  Nous disons merci aux organisateurs. C’est un thème qui tient à cœur à tout le monde et nous pensons que la méthodologie adoptée était bonne avec des activités à réaliser que nous-mêmes nous avons proposées. Nous croyons que cela pourra apporter un changement parce que cela pourra impacter non seulement notre vie personnelle mais aussi notre vie communautaire pour un bien-être efficace. 

KASSOUA Abdoulaye, Représentant de l’Union Communale des Producteurs

«Les mots me manquent pour remercier tous ceux qui ont contribué à l’organisation de l’atelier»

Le danger qui est à notre porte, c’est l’insécurité. Elle pèse beaucoup plus sur nous les producteurs parce que nous sommes dans la forêt. Nous sommes conscients qu’il nous faut la sécurité avant de pouvoir exercer nos activités sur les sites. Il faut lutter pour que la sécurité soit effective. Les mots me manquent pour remercier tous ceux qui ont contribué à la préparation et à l’organisation de l’atelier. Je suis ravi parce qu’il avait eu des travaux de groupe, un travail participatif. Tout le monde a apporté son idée. Toutes les idées ont été traitées pour qu’on ait une feuille de route. Tout ce qui a été suggéré comme tâche et tous ceux qui sont acteurs, n’ont qu’à jouer leur partition comme cela se doit pour nous-mêmes puisque nous somme fils de cette commune. Nous devons faire ce travail pour que la paix, la cohésion sociale puissent régner dans notre commune. 

Rev DAH-SEKPO H. Esaïe, Pasteur de l’Eglise Protestante Méthodiste du Bénin

«La particularité de cet atelier, c’est pour revoir les systèmes qui étaient en place et qui ne fonctionnent pas»

La sécurité est d’une importance capitale dans la vie de l’être humain et particulièrement dans le département de l’Alibori et plus précisément dans la commune de Malanville. En tant que leader religieux, j’ai une part active aussi à jouer dans la question de sécurité auprès des membres dont j’ai la charge dans ma communauté. La particularité de cet atelier, c’est pour revoir les systèmes qui étaient en place et qui ne fonctionnent pas. Lorsque nous avons revu ces mécanismes qui ne fonctionnent pas, nous avons essayé de mettre en place un  mécanisme pour que ces systèmes puissent fonctionner pour qu’on puisse véritablement parler de la sécurité dans la commune de Malanville. Ma contribution sera d’être un vecteur auprès des membres de ma communauté pour pouvoir sensibiliser les membres de ma communauté par rapport à la question de sécurité de notre environnement. »

SOUAIBOU SIROU LEMANORGO Mashoudou, Imam central de Kandi, Président de l’Union Islamique de l’Alibori

«Il est nécessaire de trouver les moyens d’éradiquer ces genres de fléaux»

Je vois que cette formation a trait à la cohésion sociale, aux choses qui sont mises en place pour mieux lutter contre l’insécurité. C’est très important car si on regarde autour de nous, l’insécurité sévit et il est nécessaire de trouver les moyens d’éradiquer ces genres de fléaux. Ainsi, ensemble avec les cadres techniques du ministère de l’intérieur et de la sécurité publique nous sommes en train de voir les mesures qui peuvent nous permettre d’éradiquer ces fléaux-là. Dans les échanges, chacun parle librement, on discute et c’est quand on s’entend sur des choses qu’on les retient. J’ai vraiment apprécié la démarche. Le fait que nous soyons vraiment associés, cela nous a vraiment motivés lors des travaux.  Et nos impressions sont très bonnes.

BIAOU Samuel K., Pasteur de l’Union des Eglises Evangéliques du Bénin

« De façon fondamentale, je me réjouis du fait qu’on soit en train de parler des mécanismes qu’il faut mettre sur pieds…»

L’atelier était nécessaire quand on sait ce que nous vivions. De façon fondamentale, je me réjouis du fait qu’on soit en train de parler des mécanismes qu’il faut mettre sur pieds pour endiguer le phénomène que nous vivons actuellement.  C’est important parce qu’il faut que nous puissions tous participer à trouver une solution à ce qui se vit actuellement. C’est tout le monde qui est concerné. En tant que pasteur, je sais que le seigneur nous a laissé la paix, mais nous ne vivons pas cette paix. Nous ne pouvons pas rester les bras croisés. C’est pour cela que je vois que ce que les autorités ont mis en place, c’est déjà pour nous, une bonne piste pour que nous puissions endiguer ce que nous sommes en train de vivre maintenant. Dans nos communautés, nous allons nous évertuer à sensibiliser et à interpeller aussi les uns et les autres pour que nous puissions prier, agir pour toujours vivre en paix. 

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Partager

spot_img

Populaires

dans la même catégorie
Articles

Pépit’arts du bénin : l’art et la passion n’ont pas d’âge  

         Le groupe Pépit'Arts a été créé en juillet...

Vox populi sur les pépit’arts du Bénin 

Dr Franck OGOU, Directeur de l’Ecole du patrimoine africain...