Karim Oscar ANONRIN
Inauguré en août 2024, le marché d’Ahouangbo à Porto-Novo, fait depuis lors, le bonheur de ses usagers. Il comprend 200 étals dont 164 étals primeurs, 16 poissonneries et 20 boucheries ainsi que 17 boutiques et 4 restaurants. Equipé d’installations sanitaires, d’un monte-étage, d’une chambre froide, de locaux techniques et de déchets, d’une salle polyvalente, d’une infirmerie, d’un bureau pour le Directeur et d’équipements de sécurité incendie, des toilettes, le marché d’Ahouangbo offre une gamme variée de produits. Au rez-de-chaussée, on peut y acheter des fruits et légumes, des épices, de la viande, du poisson frais ou fumé, de la tomate, du piment, des tubercules et autres produits nécessaires pour la cuisine. A l’étage où se trouve le bureau du Directeur, on peut découvrir les divers et autres produits. Ce qui frappe dès que vous franchissez les portes du marché d’Ahouangbo, c’est la propreté des lieux et l’aisance pour circuler d’étal en étal pour faire ses emplettes contrairement à ce qu’il était par le passé avant la construction du joyau. Carine, une vendeuse de divers à l’étage se réjouit particulièrement de ce cadre de travail que le gouvernement a mis à leur disposition. “Nous remercions le président Patrice Talon pour nous avoir gracieusement offert ce marché qui a augmenté sa capacité d’accueil comparativement au passé. Nous avions eu nos étals après tirage au sort. Mais, il nous a été dit que les produits divers seront à l’étage et les autres produits au rez-de-chaussée. Nous n’avons plus de souci pour nos besoins. Nous avons des toilettes modernes et propres. Nous n’avons plus à nous plaindre du soleil ou de la pluie. Nous avons une bonne luminosité la nuit…”, a-t-elle affirmé. Idem au rez-de-chaussée avec Gbèmègnonvi, vendeuse de poissons fumés et d’épices. “…Vraiment ! Nous ne pouvons que remercier le gouvernement pour ce joyau. Ici, tout est toujours propre. En plus, pour le moment, les agents de la mairie ne viennent pas nous déranger pour les taxes comme avant…”, a-t-elle assuré. A la question de savoir comment son commerce marche, Gbèmègnonvi, fait savoir que cela dépend des jours. “Il y a des jours où je m’en sors très bien, mais il y a également des jours où je suis moins contente…”, lance-t-elle tout sourire.
Confort, mais des souhaits !
Si le marché d’Ahouangbo, offre un confort aux marchands, il n’en demeure pas moins que ceux-ci souhaitent un tas de choses qui, selon eux, vont améliorer leurs recettes au quotidien. Au nombre de leurs souhaits, il y a la question de l’heure de la fermeture du marché. Selon Carine, la vendeuse de divers à l’étage, le marché ferme à 20 heures. Elle souhaite que le marché ferme à 22 heures. “…Nous aurions aimé que le marché ferme à 22 heures parce que c’est vers cette heure que certaines femmes viennent pour faire des provisions pour le lendemain. Avant le nouveau marché, nous quittions ici vers 22 heures voire 23 heures…”, se justifie-t-elle. Contrairement à cette dernière, une autre vendeuse qui préfère garder l’anonymat estime que la fermeture du marché vers 20 heures est une bonne chose parce que cela oblige les vendeuses à aller s’occuper de leurs petites familles à la maison. Mieux, elle estime que rentrer chez soi tôt permet de régler tout éventuel problème d’insécurité sur le chemin du retour. L’autre récrimination de Carine, la vendeuse de produits divers est le problème des escaliers. Selon elle, il est difficile pour certaines catégories de personnes de monter les marches d’escaliers pour venir acheter à l’étage. Sur le sujet, elle espère qu’il y aura un jour, un ascenseur pour faciliter l’accès à l’étage à ces personnes.
Sécurisé : la bonne nouvelle !
L’autre particularité du marché d’Ahouangbo est qu’il bénéficie d’une bonne sécurité pour les marchandises et les usagers. Déjà à l’entrée de ce marché, on peut apercevoir un vigile d’une société privée de gardiennage. Selon Carine, c’est le Directeur du marché qui veille au bon fonctionnement du marché. La vendeuse de poissons fumés, Gbèmègnonvi, nous a assuré que le désordre n’est pratiquement pas possible au marché d’Ahouangbo à Porto-Novo. “…Mieux, nous n’avons pas de souci à nous faire pour la sécurité de nos marchandises. Il nous suffit de bien les ranger et le lendemain, nous les retrouvons intactes…”, a t-elle ajouté.
