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Lutte contre la chicha dans le Littoral: L’Ong IECT convie la Police Républicaine à un atelier sur la question

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La consommation de chicha dans les lieux publics reste un défi préoccupant de santé publique dans le département du Littoral, ceci, malgré l’arrêté préfectoral N°8/0012/DEP-LIT/SG/SCAD/SA/001SGG21 qui proscrit cette pratique depuis 2020. Et comme pour raviver la lutte, un atelier de renforcement des capacités s’est tenu, hier, jeudi 17 juillet 2025 dans l’enceinte de la salle de réunion de la préfecture de Cotonou, a réuni le Préfet Alain Orounla, les commissaires de la Police Républicaine des 13 arrondissements, les responsables de l’Ong Initiative pour l’Éducation et le Contrôle du Tabagisme (IECT), des acteurs de la société civile et bien d’autres. Mahussé Barnabé AÏSSI (Coll.)Organisé par l’ONG IECT, en collaboration avec la Préfecture de Cotonou, cet atelier visait à mieux sensibiliser les forces de l’ordre sur les risques sanitaires et sociaux liés à la chicha, à identifier les obstacles à l’application de l’arrêté, et à proposer des solutions concrètes pour leur levée. Selon l’IECT, à travers la voix de sa première responsable, Blandine Yaya Sintondji, la consommation de chicha se banalise dans de nombreux bars et restaurants du Littoral, exposant particulièrement la jeunesse à une dépendance dangereuse. La présidente de l’Ong IECT, Blandine Yaya Sintondji, a aussi souligné l’importance d’une synergie entre autorités, policiers et société civile : « les efforts ne porteront leurs fruits que si nous jouons collectif. Notre ONG reste mobilisée pour accompagner la Police et les autorités locales dans la mise en œuvre courageuse de la réglementation. »Dans son intervention, le Préfet du Littoral, Alain Orounla, a particulièrement insisté sur la gravité des méfaits liés à la consommation de chicha, qualifiant ce phénomène de fléau banalisé mais redoutable : « la chicha est source d’une mort silencieuse mais certaine. C’est un des fléaux les plus dangereux, comparable à un génocide que nous annonçons nous-mêmes, car elle tue à petit ou à grand feu », a-t-il déclaré, dénonçant la banalisation de cette pratique dans la société. Le Préfet a également salué la forte mobilisation des commissaires de police présents à l’atelier, gage d’un engagement renouvelé dans l’application rigoureuse de la loi. Enfin, il a suggéré à l’Ong d’élargir ses actions de sensibilisation et de lutte à tous les fléaux similaires à la chicha qui menacent la santé publique, afin de bâtir une riposte globale et coordonnée face aux dangers du tabagisme et des substances assimilées.Au cours des échanges, les participants ont partagé leurs expériences, évoqué les défis du terrain, et formulé des recommandations pour renforcer la veille policière et accroître l’implication des OSC dans la surveillance et la sensibilisation. L’accent a été mis sur l’urgence d’une action concertée et soutenue pour stopper le fléau.Le préfet, par la voix de son représentant, a réitéré l’engagement des autorités départementales à soutenir sans réserve toutes les actions issues de cet atelier, gage de la priorité donnée à la santé publique dans le Littoral.

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