Lorsqu’on décide de s’engager dans l’arène politique, un minimum de préparation s’impose. Parce que dans une arène, il y a des gladiateurs et la pitié n’est pas la première qualité des gladiateurs. Le président du parti éponyme de son caractère, qui s’est fait attraper pour être par trop libéral, a péché par naïveté. À moins que ce soit en toute ignorance des règles du jeu. Il avait l’obligation d’être irréprochable, inattaquable et vigilant, avant d’oser tirer les poils des narines de protagonistes aguerris. Faute de quoi, il s’est exposé et a étalé des deals secrets. À preuve, dame rumeur susurre depuis quelques heures que les enquêteurs qui ont reniflé l’anus du président libéral y ont senti une odeur de souffre. Ils ont surtout identifié le parfum de quelques personnes qui auraient des liens douteux avec l’intéressé. Des personnes qui auraient désormais des soucis à se faire. Comme dit l’adage, quand le fil tire l’aiguille, l’aiguille à son tour tire le tissu. Il faut croire que Laurent Gbagbo avait raison qui conseillait que “Quand on t’envoie il faut savoir t’envoyer…”.
Anicet