Un mouvement présidé par une femme a quitté le plus grand parti de l’opposition avec armes et bagages pour les déposer à l’union Progressiste le Renouveau. La curiosité réside dans le fait que le président en exercice a fini son cycle de deux mandats et que personne ne connaît encore son successeur désigné. Or, en considérant les discours et la posture des responsables et des militants du grand parti de l’opposition, les carottes sont cuites pour la mouvance présidentielle avec son président sortant impopulaire. Logiquement donc, c’est de la mouvance présidentielle que devrait couler la rivière de militants démissionnaires en direction de l’opposition. À moins que le code électoral en soit pour quelque chose dans cette circulation à contre-courant. Qui sera le prochain nomade et dans quelle direction ira-t-il ? Comme le disent les sages du pays nagot, la situation exige que nous enlevions nos yeux de leurs orbites pour les déposer dans nos mains afin d’être sûrs de ne rien rater du film qui a commencé.
Anicet