La politicaillerie contemporaine est détestable en ce qu’elle n’intègre pas l’indispensable obligation de la responsabilité. Or, il est évident que la politique qui n’intègre pas le sens de la responsabilité finira par ruiner la démocratie et représenter un risque réel de désintégration de la cohésion nationale. À ce jour, le Bénin, pays pacifique s’il en est, dont le génie a inventé la conférence nationale, là où d’autres pays dans la même situation ont sombré dans un chaos meurtrier, est épargné depuis l’indépendance, du spectre des assassinats politiques. Et voici que certains politiciens, en panne de stratégie, décident d’en faire commerce. De leurs jérémiades honteuses, ils mettent tout un pays en danger, en appelant de leurs vœux pernicieux, un assassinat politique. Sans mesurer les conséquences d’une aussi dangereuse méthode de conquête du pouvoir. La sagesse béninoise enseigne que “l’oiseau qui appelle la pluie n’échappera pas aux gouttelettes d’eau”. Qui dit le contraire ?
Anicet