Pas facile de lire la politique des partis de l’opposition et a fortiori la méthode de choix du candidat du parti Les Démocrates à la prochaine élection présidentielle. On sait que du côté de la mouvance présidentielle, on se languit, l’œil aux aguets et l’oreille tendue, dans l’attente du moindre frémissement venant du palais de la Marina. Et nul n’envisage avant l’heure d’engager la moindre contestation, sauf à obliger les patrons de fiefs à adouber un choix hasardeux. Par contre, du côté de l’opposition, les affinités ne semblent pas être aussi bien partagées. Les quatre ou cinq personnalités qui sont susceptibles d’être désignées sont loin de faire l’unanimité. Et il y a lieu de croire qu’un outsider parachuté entraînera les mêmes effets qu’à la FCBE en 2016. Car, comme on dit chez nous, il est hors de question qu’un profiteur vienne souffler à plein poumon en jouissant du labeur de celui qui ahane pour arracher l’herbe drue.
Anicet