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Course à la Marina en 2026 : le défi de la quête des parrainages

Date :

Angelo DOSSOUMOU S.

28 parrainages au préalable avant d’avoir l’assurance de faire enregistrer sa candidature pour la présidentielle de 2026. Le nombre semble insignifiant. Mais, dans le contexte politique actuel au Bénin, c’est carrément une montagne infranchissable pour les partis qui n’ont pas d’élus à l’Assemblée nationale ou qui ne contrôlent pas des élus. En clair, avec la réforme du système partisan et les lois électorales en vigueur, ce serait un miracle que dans la course à la présidentielle de 2026, il y ait plus de 6 candidats. Tout calcul fait, l’Upr peut s’autoriser à avoir jusqu’à 3 candidats compte tenu du nombre de députés et de maires issus de sa chapelle. Le BR peut quant à lui avoir 2 candidats et Les Démocrates, un seul candidat. Mais compte tenu de la discipline de groupe voulue par la réforme du système partisan, ce serait vraiment étonnant que des élus de l’Upr, par exemple, en arrivent à parrainer le candidat d’un autre parti issu de la majorité politique.

Seulement, en politique, rien n’est impossible surtout que, pour une élection présidentielle, il faut toujours compter sur des ralliements dans la perspective d’un second tour. C’est pourquoi, la quête des parrainages pour les partis et des personnalités qui ont de réelles ambitions présidentielles pour la magistrature suprême en 2026 reste une énigme. Entre 3 candidats si les partis que sont l’Upr, le Br et ‘‘Les Démocrates’’ s’en tiennent à ne pas parrainer d’autres candidats ou 6 s’ils se donnent la largesse d’aider d’autres partis à avoir un candidat, il est clair que la présidentielle de l’année prochaine sera très différentes des précédentes où c’était carrément une fête électorale. Bien vrai que, sans même remplir aux obligations induites par le code électoral, il y aura des plaisantins qui iront déposer leur dossier de candidature à la Cena mais, à l’arrivée, on sait à quoi s’attendre.

Et pour toutes ces raisons, c’est l’heure des casse-têtes pour les partis qui n’ont pas de parrains à leur disposition. Evidemment, il y a des candidats qui auraient bien voulu être portés par Fcbe, Moele-Bénin, Rn, Mpl, Restaurer l’espoir, Gsr ou  Nfn pour la présidentielle de 2026 mais, en l’état actuel du code électoral, ces partis n’ont pas les moyens de leur politique. Cela suppose que d’ores et déjà, ils doivent entrer en négociation avec l’Upr et le Br. Mais, rien ne dit qu’ils auront gain de cause et c’est d’ailleurs cette incertitude qui rend la course à la Marina en 2026 intéressante. Enfin, contrairement aux précédentes élections présidentielles, il va falloir attendre jusqu’aux dernières semaines avant le dépôt de candidature pour avoir une idée de ce à quoi pourrait ressembler le bulletin unique pour la succession de Patrice Talon en mai 2026. Mais avant, l’Upr, le Br et Les Démocrates peuvent se frotter les mains et les autres, comme des mendiants, courir à la recherche de parrains. Toute une équation qui n’augure rien de bon dans la perspective de la course pour la magistrature suprême. 

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