Fidégnon HOUEDOHOUN
Chants, danse et acclamations en symbiose avec une symphonie mettant en exergue les valeurs culturelles du Bénin. C’est cet ensemble culturel qui crée l’enthousiasme chez des centaines de spectateurs ce samedi nuit du 18 janvier 2025. C’est en effet le concert de Bénin International Musique (BIM) au théâtre de verdure de l’Institut français du Bénin (IFB) à Cotonou qui constitue la messe culturelle entre musiciens et spectateurs. C’est une programmation de l’Institut pour annoncer la couleur de la nouvelle année riche en exclusivité culturelle. Mais c’est surtout un instant de pure convivialité pour le public. « Je suis très content et mon cœur exulte de joie. Comme vous pouvez le constater, mon habit est trempé de sueur. Ce qui montre que le concert est vraiment super », confie Orphée Ahéhéhinnou, danseur professionnel et spectateur du concert. Pour Jean-Baptiste, c’est un concert préparé et aménagé suivant les réalités culturelles du Bénin. Il souhaite que souvent, les spectacles du genre se répètent. « Les musiciens de BIM nous ont émerveillés. Tout le monde a dansé. C’est une bonne messe culturelle dans laquelle tout Béninois peut se retrouver », se réjouit la photographe Dorcas Odoun. Les musiciens expriment également le même enthousiasme car il y a quelques années, ils ont profité d’une telle occasion avec le public de leur terre natale. « BIM est très ravi d’avoir partagé avec le public ce soir ce moment merveilleux de gaité. BIM a été créé au Bénin en 2018 mais on n’a pas beaucoup joué à Cotonou. On était un peu partout dans le monde.
C’est pour donner l’occasion au groupe de se faire découvrir par le public du Bénin. C’est ce qui explique le show de ce soir. On espère que l’occasion se répétera même si ce n’est pas forcément à l’IFB », fait savoir Brigitte Selom du collectif Bénin International Musique. Jérôme Binet Bos, directeur délégué de l’IFB, se sent aussi satisfait d’avoir initié ce moment de partage entre les musiciens et le public. « C’est un magnifique concert qui représente bien le Bénin dans toute ses dimensions. BIM a déjà presté dans quinzaine de pays dans le monde à New York, au Canada et bien d’autres. Ils ont très peu joué au Bénin. Il y a 7 ans, ils ont joué à l’Institut français. C’était une carte blanche et ils ont profité de cette occasion pour jouer avec le groupe féminin de Akpakpa Dédokpo, avec le slameur Sergent Markus, une équipe de cuivre connue à Porto, un danseur des rythmes du Vodun. Bref, une trentaine d’artistes étaient sur scène pour donner satisfaction au public », signale-t-il. Même si le collectif est plus à l’international qu’au Bénin, le directeur délégué de l’Institut entend, à d’autres occasions, pouvoir les inviter les fois à venir pour combler le désir du public de revivre de pareils moments.
