La toile a encore été agitée ces dernières heures par la sempiternelle question de responsabilité qui incombe au journaliste et à l’internaute, face à l’information de crise. Parce que, dans la confusion des rôles et croyant jouer les soldats de la vérité, certains ont vite franchi le rubicon, pour glisser, sciemment ou non, et se positionner du mauvais côté, dans une guerre de l’information, qui ne tient pas forcément compte de l’intérêt général des Béninois, mais uniquement des intérêts d’une chapelle. La reprise des éléments de propagande de l’ennemi qui se vante d’avoir mis notre pays à genoux, en majorant les statistiques pour aggraver les effets, n’a pour finalité que d’aider celui-ci à atteindre son but : créer la psychose pour remporter la première victoire psychologique qui prépare le terrain à l’engagement des projets suivants. Il n’est donc point bénéfique pour notre pays que des éléments d’information fournis par l’ennemi soient en circulation. Car ces éléments sont produits pour servir la cause de l’ennemi. Et ceux qui les relaient sont les complices de l’ennemi. On ne va pas se mentir.
Anicet