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BEPC 2025 dans quelques centres à Cotonou et Abomey-Calavi

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Les épreuves écrites du Brevet d’Études du Premier Cycle (BEPC) ont officiellement démarré ce mardi 10 juin 2025 sur toute l’étendue du territoire national. Dans plusieurs centres de composition visités à Cotonou et à Abomey-Calavi, l’ambiance était globalement sereine. Candidats confiants, parents bienveillants, encadreurs vigilants… cette première journée s’est déroulée sans incident majeur. Focus sur quelques centres visités par les reporters de Fraternité.

Le Centre de Houéyiho : La confiance pour première arme

À Houéyiho, les candidats ont abordé les épreuves dans une ambiance calme. Dès le lancement de l’examen, les candidats ont composé la communication écrite suivie de la lecture. À la sortie des salles, l’atmosphère était plutôt joyeuse et rassurante. « Le premier jour s’est bien passé. Les sujets étaient accessibles et les surveillants très coopératifs », rapporte une candidate entourée de ses camarades. Même son de cloche chez Judicaël TADJE qui se réjouit de ses efforts. « La salle était calme, on était concentrés. C’est encourageant pour la suite », confie-t-il.

Grâce à une organisation fluide, aucun incident majeur n’a été signalé. Horel AGBEZONLIN insiste sur le fait « Le premier jour, c’est toujours stressant, mais il ne faut pas avoir peur. Moi, je suis venu avec la joie ». L’après-midi, les candidats ont affronté l’épreuve d’histoire-géographie. Un climat d’optimisme est observé. Le personnel encadrant, lui, garde une posture de vigilance pour garantir le bon déroulement des jours à venir.

Centre du CEG1 Godomey : L’émotion et la discipline au rendez-vous

Dès les premières heures, le centre de composition du CEG1 Godomey s’anime. À 7h, les premiers candidats prennent place, certains accompagnés de leurs parents. Une ambiance mêlant stress, concentration et détermination flotte dans l’air. « Je suis un peu stressée, mais j’ai bien révisé », confie Amina Aboubacar. Jacques Ehouzon, lui, se montre rassurant. « Je suis prêt. J’ai confiance en mes révisions ». Les parents, eux, jouent un rôle crucial. Certains, comme Angèle Kakou, prodiguent les derniers conseils à leurs enfants avant de les laisser franchir les portes. « Je lui ai dit de rester calme et de faire confiance à ce qu’elle a appris », témoigne-t-elle. Pour Aline Gnamey, « c’est important que l’enfant sente le soutien moral ».

Le chef centre Dieudonné Dégla est au bilan en ce premier jour de composition. « Nous avons 899 candidats inscrits : 393 garçons et 506 filles. Tout se passe bien. À l’issue des premières épreuves, on a enregistré 12 absents. Aucun cas de tricherie pour le moment. L’après-midi, l’épreuve d’histoire-géographie s’est aussi déroulée sans incident », fait-il savoir. Côté candidats, les impressions varient mais restent globalement positives. Erick Mensah reconnaît une petite difficulté d’analyse mais garde le moral. Sarah Gogounou est plus réservée mais espère mieux pour les jours à venir. Enock Ahouangnon, lui, résume sa journée. « C’était stressant mais enrichissant ».

Centre CEG La Verdure : Des candidats détendus malgré le stress

Au centre de La Verdure, l’ambiance est à la fois animée et détendue. Les parents attendent à l’extérieur, tandis que les vendeurs ambulants ajoutent un fond sonore à ce jour particulier. Le jeune Aquilas sort confiant de sa composition.  « Le sujet de communication écrite portait sur le festival Vodoun Days et les élections. J’ai bien répondu », a-t-il révélé. David, de La Pépinière de l’Excellence, partage l’épreuve du soir.  « En histoire-géo, on a parlé des ressources naturelles. C’était dans mes cordes ». Les témoignages convergent sur le niveau des épreuves qui est jugé accessible. C’est un soulagement pour beaucoup, après des semaines d’angoisse.

CEG Le Nokoué : La chaleur humaine des parents, rempart contre le stress

Fin de journée au centre du CEG Le Nokoué. Le calme revient progressivement après une matinée chargée. Certains élèves restent échanger dans la cour. « La lecture et la communication écrite étaient abordables », se réjouit Koumanou Stella. Emmanuel Dodji parle de “faveur divine” et Cadidjath se dit « rassurée pour la suite ».

Mais ce sont surtout les parents qui impressionnent par leur présence constante. Cécile, assise sur un pagne, attend sa fille. « Je veux qu’elle se sente soutenue. Je remets tout entre les mains de Dieu », dit-elle. Victoire Dossou, elle, parle d’accompagnement psychologique. « Il faut que l’enfant se sente confiant ».

CEG1 Abomey-Calavi : Une marée humaine dès l’aube

À 6h15 déjà, les abords du CEG1 d’Abomey-Calavi sont envahis. Les candidats arrivent tôt, souvent accompagnés de leurs proches. Vicentia, une candidate, s’accroche à ses feuilles. « J’ai beaucoup révisé, mais j’ai un peu peur. Je vais prier avant d’entrer », dit-elle. La foule est disciplinée. Les encadreurs veillent, les listes sont affichées, les parents sont émus. Le calme règne dans les salles, et les épreuves se déroulent sans accroc. Le stress laisse peu à peu place à la concentration.

Au fil des heures, les retours sont encourageants. « Les sujets sont abordables », confient plusieurs candidats interrogés après les épreuves. Le personnel encadrant, lui, se félicite de la discipline observée.

Renouveau Edjalowe, Abigaelle HOUDJI, Happiness d’ALMEIDA et Eldine SOGNONNOU, Magnificate DEGBE, Régis Hounzinme (Stag)

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