Ce lundi 16 juin, les épreuves écrites du baccalauréat ont officiellement démarré sur toute l’étendue du territoire béninois. À Abomey-Calavi, trois centres ont été visités. Partout, l’organisation a été maîtrisée et l’ambiance studieuse.
CEG1 d’Abomey-Calavi : Les épreuves ont démarré dans l’ordre et la discipline

Au CEG1 d’Abomey-Calavi, les premiers candidats sont arrivés avant 6h du matin. Accompagnés de leurs parents ou proches, ils attendaient patiemment l’ouverture des portes. Certains étaient debout devant les grilles, d’autres assis aux abords du collège. À mesure que le jour se levait, l’affluence s’intensifiait. Vers 6h15, pour éviter les encombrements, les agents de sécurité ont orienté les nouveaux arrivants vers une entrée secondaire. La circulation aux abords du centre a ainsi été allégée. À l’entrée, les documents des candidats étaient vérifiés. Les consignes habituelles étaient rappelées : avoir une convocation, une pièce d’identité, et garder son calme.
À 7h00, les salles ont commencé à s’ouvrir. Les surveillants de salle ont installé les candidats. Les agents de sécurité ont ensuite vidé les abords du centre, encore occupés par des curieux et des parents inquiets.
Un petit flottement est survenu au moment prévu pour le lancement des épreuves. La sirène, censée retentir à 8h00, a été déclenchée à 8h05. Ce léger retard a suscité quelques interrogations, mais n’a pas perturbé le déroulement de la première épreuve. À l’intérieur comme à l’extérieur du centre, tout s’est passé dans le calme. Aucun incident majeur n’a été signalé. L’organisation était fluide, les consignes ont été respectées. Ce premier jour au CEG1 d’Abomey-Calavi s’est terminé dans la sérénité.
Centre de composition de Sainte Félicité : Du stress au soulagement, une journée d’espoir pour les candidats

Le centre de composition Sainte Félicité, situé à Abomey-Calavi, a aussi ouvert ses portes tôt ce lundi. Dès l’aube, les candidats y étaient nombreux, concentrés et silencieux. L’épreuve de français a été la première à être administrée. Une fois cette épreuve passée, les visages se sont un peu détendus. Dans les couloirs et les cours, plusieurs candidats relisent leurs notes ou échangent sur le sujet. Syrile, élève au CEG1, confie avoir trouvé le sujet de français accessible. Mirabelle, souriante, affirme avoir bien géré sa contraction de texte, qui portait sur la migration.
Les réactions varient selon les profils. Certains candidats s’isolent pour réviser, d’autres préfèrent discuter ou plaisanter avec leurs camarades. Des petits groupes se forment sur les balcons, parlant à voix basse des difficultés rencontrées ou des stratégies à adopter pour la suite. Devant les vendeuses installées non loin du centre, quelques candidats profitent d’une pause pour acheter à manger ou boire un rafraîchissement. Le stress semble s’atténuer au fil des heures. Toutefois, tous restent en alerte pour les épreuves à venir.
Des parents sont aussi présents, assis à l’ombre ou debout, observant de loin leurs enfants. Ils apportent de quoi se restaurer ou simplement un soutien moral. D’autres attendent dans leurs véhicules ou repartent après s’être assurés que leurs enfants sont installés. Dans l’ensemble, la journée s’est déroulée sans incident. Le calme a dominé. Les candidats ont bien géré la pression, et les équipes pédagogiques ont veillé au bon déroulement des épreuves.
CEG1 Godomey : faire bonne impression et bien démarrer cette série d’épreuves

Au CEG1 Godomey, l’ambiance était à la fois calme et dynamique. Dès 6h30, les candidats sont arrivés en nombre. Certains élèves arrivent seuls, d’autres accompagnés de leurs parents. À l’entrée, un mélange de nervosité et de détermination. Des mains tremblent légèrement. Des regards plongés dans les derniers résumés. Des sourires timides se croisent entre deux encouragements. Tous veulent faire bonne impression et bien démarrer cette série d’épreuves. Océane Gnahoui, candidate, affirme avoir un peu le trac. Mais elle reste confiante. Elle a bien révisé la grammaire et les techniques de résumé. Ulrich Adjakpé, lui, se sent en terrain connu. Le français est sa matière préférée. Il espère que cette première épreuve lui donnera l’énergie nécessaire pour les jours suivants.
Du côté des parents, la scène est pleine d’émotion. Hortense Kouton, mère d’une candidate, espère que sa fille saura mettre à profit sa passion pour la lecture. Romaric Toko, père d’un candidat, mise sur les révisions de dernière minute de son fils et prie pour un bon déroulement. Le chef centre, André Sagbo, se dit satisfait. Il indique que 600 candidats, tous de la série B, sont inscrits au CEG1 Godomey. Il note cinq absents, trois garçons et deux filles. Aucun cas de tricherie ni d’abandon n’a été enregistré.

Après l’épreuve de français, plusieurs candidats ont exprimé leur soulagement. Serge Dagnon explique avoir choisi le commentaire composé. Il pense avoir bien développé son idée. Daniella Houénou, de son côté, a eu du mal avec le résumé mais a pris le temps de relire et de se corriger.
En fin de journée, le bilan est positif. Yannick Ahouansou se dit soulagé. Il pourra enfin bien dormir. Uriel Kokounon, lui, se montre confiant. Il pense être déjà admis, certain d’avoir donné le meilleur de lui-même.
Renouveau EDJALOWE, Régis HOUNZINME, Magnificate DEGBE (Stag)