
Une nouvelle page s’ouvre pour l’avenir de la Banque africaine de développement (Bad). Le conseil des gouverneurs de la Bad, composé des ministres des finances et de gouverneurs de banques centrales, s’est réuni ce jeudi 29 mai 2025 à Abidjan afin d’élire le successeur de Akinwumi Adesina dont le mandat prend fin le 31 août prochain.
A l’occasion, c’est au troisième tour d’un scrutin serré que le Directeur général de la banque arabe pour le développement économique en Afrique (Badéa) s’est imposé avec « plus de 76,18% des voix totales et 72,37% des voix régionales ». Ainsi donc, Sidi Tah entrera en fonction dès le 1er septembre 2025, pour un mandat de cinq ans.
Au total, cinq candidats étaient en lice pour le poste. Il s’agit du Sénégalais Amadou Hott, du Zambien Samuel Maimbo, du Sud-africain Swazi Tshabalala, du Tchadien Abbas Mahamat Tolli et de Sidi Ould Tah de la Mauritanie.
Un tournant décisif pour l’institution financière dans un contexte où les défis économiques deviennent de plus en plus préoccupants pour le continent africain.