Jamais depuis 1969, le Bénin n’avait franchi la barre des 70 % au baccalauréat. Avec 73,02 % d’admissibilité, l’édition 2025 s’inscrit comme un tournant majeur, fruit d’efforts conjugués et d’un contexte exceptionnellement favorable, selon des observateurs.
Pour le Professeur Euloge AGBOSSOU, superviseur général du BAC 2025 au centre du CEG Le Nokoué, ce résultat consacre « beaucoup de progrès ». L’absence de grèves, un meilleur encadrement, la responsabilisation accrue des enseignants et des épreuves calibrées pour le candidat moyen expliquent largement cette performance.
« On s’attendait à plus de 50 %, mais atteindre plus de 70 % reste une agréable surprise », reconnait-t-il, tout en soulignant l’impact des révisions, du respect des programmations et des examens blancs. Le superviseur insiste aussi sur l’implication grandissante des parents et le rôle décisif de l’encadrement pédagogique.
En attendant la délibération finale suite aux épreuves facultatives et sportives, Euloge AGBOSSOU salue déjà le mérite des admissibles. Répondant à une polémique qui parle de résultat politique de fin de mandat, l’enseignant répond : « Les enseignants ne font pas des résultats politiques, c’est d’abord un succès collectif et pédagogique ».
Alexia Lumière-Christina ADJOU-MOUMOUNI