Nous faisions partie des premiers stagiaires. Nous sommes arrivés lorsque le directeur général, Malick, circulait encore à moto Mate. Imaginez un peu…
Nous avons eu la chance de rencontrer des personnes formidables, comme Alexis Azonwakin, Basile Tchibozo, Léandre Adomou (paix à son âme), et surtout Victorine Fabiyi.
Par la suite, nous sommes devenus correspondants pour la Radio Fraternité FM. J’envoyais les unes des journaux et faisais également la revue de presse. Il ne faut pas oublier qu’il nous arrivait de veiller toute la nuit à l’imprimerie pour surveiller la sortie du journal après la rédaction. Parfois, à l’aube, nous nous occupions aussi de la distribution, aussi bien dans les kiosques que dans les ministères.
Je vous parle des années 2002… Je me souviens, par exemple, de l’affaire Alao, pour laquelle j’ai passé près de trois jours au tribunal afin que le journal puisse obtenir la primeur de l’information.
En 2006, la télévision a vu le jour, marquant le début d’une belle aventure. Après avoir présenté le journal télévisé, j’ai été nommé directeur régional de Canal 3 pour les zones Zou-Collines, Mono et Couffo, de 2009 à 2011.
C’est à cette date que j’ai quitté le groupe de presse. Je garde néanmoins de très bons souvenirs de cette maison.
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