
Le procès de l’affaire Urbain Pierre Dangnivo continue. L’avocate de la partie civile a demandé la transmission des ordonnances relatives à la conservation des restes du corps de Dangnivo. Elle a exprimé des inquiétudes sur les manipulations éventuelles qui auraient pu altérer l’intégrité des restes, soulignant que des documents importants, tels que les ordonnances de sceller et de lever les scellés, n’avaient pas encore été remis. En réponse, le ministère public s’est engagé à rendre disponibles ces documents dans les plus brefs délais.La partie civile a ensuite pris la parole pour interroger Kossi Alofa. Le principal accusé a fourni des réponses à la fois simples et directes. Il a expliqué qu’au moment de son arrestation, il se trouvait avec un ami sur une moto, après avoir commis un vol. Après une panne d’essence, la population l’a pris en chasse et l’a arrêté. Concernant Urbain Pierre Dangnivo, Alofa a réaffirmé qu’il n’avait jamais tué ce dernier et qu’il n’avait jamais été impliqué dans des cérémonies avec lui. Selon lui, on lui avait simplement demandé de dire qu’il était responsable de la mort de Dangnivo.Les avocats de la partie civile ont poussé plus loin leurs interrogatoires. L’un d’eux a demandé à Alofa s’il était allé à l’école, à quoi ce dernier a répondu qu’il s’était arrêté en CE1. L’avocat a alors souligné le faible niveau scolaire d’Alofa et lui a demandé pourquoi, malgré cela, il semblait suivre des instructions à la lettre. Ce dernier a réitéré sa position, niant avoir tué Urbain Pierre Dangnivo.
Adrien TCHOMAKOU