À la veille du lancement des épreuves écrites du baccalauréat, la ministre de l’Enseignement supérieur s’est adressé aux 79 588 candidats, dans un message empreint d’espérance et de rigueur, et qui appelle à la mobilisation.
Alexia Lumière-Christina ADJOU-MOUMOUNI
Les épreuves écrites du baccalauréat, session unique de juin 2025, s’ouvrent ce lundi 16 juin dans 140 centres à travers le Bénin. Cette année, 79 588 candidats y prennent part, contre 75 381 en 2024, soit une hausse de 4 207 inscrits. Dans un message solennel, la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a appelé à la mobilisation de tous les acteurs – élèves, enseignants, parents, encadreurs pour faire de cette session un moment de rigueur et de mérite.
Elle souligne la progression notable de la participation féminine (35 667 candidates contre 32 941 en 2024), et salue l’essor des séries techniques, désormais représentées par 8 178 candidats, contre 4 027 en 2021. Deux tendances majeures qui traduisent les effets des réformes éducatives en cours, de son point de vue.
Le baccalauréat, affirme-t-elle, n’est pas une simple formalité académique, mais une épreuve de vérité dans une école réhabilitée, centrée sur l’éthique, la compétence et l’insertion professionnelle. Elle exhorte les candidats à se présenter à l’heure, munis de leurs pièces requises, dans le strict respect des règles. Toutes les dispositions logistiques et sécuritaires sont prises pour un déroulement serein, rassure la ministre.
Le Bénin, conclut-elle, attend de cette session une célébration du mérite et un signal fort de l’excellence partagée. Il faut rappeler que c’est le centre du CEG Sèmè-Podji dans le département de l’Ouéme qui acueille cette année, le lancement officiel de l’examen au plan national.