
Sous la gouvernance du Président Patrice Talon, la femme béninoise bénéficie d’une attention particulière, traduite par une série d’actes structurants, loin des simples slogans. Cette vision audacieuse, inspirée d’un souci d’équité et de justice sociale, positionne le Chef de l’État comme un véritable père de famille n’ayant fait que des filles, soucieux de leur avenir, de leur protection et de leur rayonnement.
La création de l’Institut National de la Femme (INF) en 2021 constitue l’un des piliers les plus emblématiques de cette révolution silencieuse. Doté de prérogatives élargies, d’une autonomie administrative et d’un mandat national, l’INF est appelé à jouer un rôle central dans la lutte contre les violences sexistes, la protection juridique des femmes et la valorisation de leur leadership. Ce n’est plus un organe consultatif : c’est un acteur opérationnel de transformation sociale.
La législation a suivi. Avec la loi n°2021-11, le Bénin a enrichi son arsenal juridique en intégrant des dispositions fortes de répression des crimes sexistes, de harcèlement sexuel et de violences basées sur le genre. Désormais, les auteurs de ces actes subissent des peines plus lourdes et les circonstances aggravantes sont systématiquement reconnues. Un signal clair a été envoyé à la société : l’impunité n’a plus droit de cité.
Cependant, la réalité sociale démontre que la vigilance doit rester de mise. Le cas récent de vandalisme du domicile de Mme Faridath Naro Assouma, Directrice Technique à la SBPE, illustre l’existence de résistances rétrogrades. Jeune femme engagée, promue pour ses compétences et son mérite, elle a été ciblée par des individus qu’on pourrait qualifier de « divorcés sociaux », allergiques à l’ascension de la femme béninoise. Ce fait inadmissible ne saurait être banalisé. L’INF est interpellée. Elle doit renforcer sa présence sur le terrain, offrir une réponse exemplaire et réaffirmer que chaque femme victime d’abus peut compter sur l’appui de la République.
Car la promotion des femmes ne s’arrête pas à l’accès aux postes de responsabilités : elle englobe leur sécurité, leur intégrité physique et psychologique, et la garantie d’un climat favorable à leur plein épanouissement. Le Président Talon, en initiant ces réformes, a posé les bases solides d’un changement durable. Mais pour que cette révolution tienne, elle doit être défendue, consolidée, amplifiée. L’INF doit devenir le bouclier invisible de chaque femme, le catalyseur de leur ambition et le garant de leurs droits.