C’est officiel. Le Bénin pleure 54 de ses enfants tombés sur le champ d’honneur, les armes à la main, en défendant leur patrie. Et ce bilan précis fourni avec le recul nécessaire, semble réjouir quelques internautes. Ils estiment avoir eu raison de relayer à chaud, dans la frénésie de la recherche de la popularité sur les réseaux sociaux, la propagande des affreux, conçue dans le but d’amplifier les effets mortifères de leurs actes assassins. Le débat puant, entre compatriotes qui s’ensuit et qui agite la toile depuis quelques heures, est indigne de nos ascendants. Parce que nous sommes en guerre. Et qu’en pareille occurrence, il faut savoir identifier l’ennemi et resserrer les rangs. L’ennemi, ce n’est pas l’adversaire politique. Du reste, le Patriotisme, ce n’est pas rabaisser ou dénigrer un adversaire politique. Il y a lieu d’être lucides et de savoir discerner. Impérativement ! Parce que “Le patriotisme mal compris, au lieu d’être une vertu, devient un défaut ridicule.” N’est-ce pas, José Cadalso?
Anicet