(Les grandes lignes de la célébration dévoilées par les fédéraux)
La Fédération nationale des étudiants du Bénin (Fneb) a tenu une conférence de presse lundi 21 avril 2025 dans l’amphithéâtre Etisalat de l’Université d’Abomey-Calavi (Uac). Ceci, dans le cadre de la célébration des 35 années d’impact de l’institution. A cette séance, l’importance de la manifestation ainsi que le calendrier des activités prévues ont été dévoilés à la presse.
« FNEB, 35 ans d’engagement au service de la dignité estudiantine et du développement de l’enseignement supérieur au Bénin. ». C’est le thème assigné à la célébration des 35 ans de la Fédération nationale des étudiants du Bénin (Fneb). A cet effet, une conférence de presse animée par les responsables de l’institution a eu lieu lundi 21 avril 2025 à l’Université d’Abomey-Calavi. A l’occasion, les fédéraux ont rassuré la communauté estudiantine quant à leur disponibilité à défendre et à revendiquer les droits des universitaires du Bénin. Marius Tchomakou, président de la Fneb, a fait savoir que cette célébration est une occasion pour rendre hommage à toutes les générations d’étudiants ayant soutenu d’une quelconque manière la cause commune depuis 1990. « Ces 35 ans témoignent de la résilience de notre mouvement qui, malgré les défis, a su rester debout et engagé. C’est le moment pour nous de mesurer le chemin parcouru, d’évaluer le combat, de raviver et de rappeler la flamme de l’institution à la jeunesse africaine. », a-t-il expliqué. A ses dires, il s’agit plus d’une période dédiée à de profondes réflexions qu’aux festivités. Il a surtout tenu à remercier les autorités et les étudiants qui ont tous contribué aux résultats de l’institution.
Azath Ahouansé, Président du Comité d’organisation de la fête, est resté dans le même sillage que Marius T. Pour lui, c’est le moment de passer en revue les victoires décrochées par la Fédération et réfléchir à des solutions plus adaptées aux nouveaux défis. « C’est l’histoire d’une jeunesse qui a toujours su faire entendre sa voix dans la dignité et dans le respect des valeurs républicaines. », a-t-il ajouté pour montrer l’attachement de l’institution aux principes moraux dans ses différentes revendications.
Le calendrier des activités
En sa qualité de Chargé d’organisation, il a également présenté le calendrier des activités de la célébration prévue pour se dérouler du 21 au 26 avril 2025. Comme annoncé, une caravane a eu lieu le mardi 22 avril suivant le trajectoire Uac-Zogbadjè-Tankpê-Parana-Kpota-Uac. D’après les explications, cette sortie dansante va contribuer au brassage et à plus d’affinité entre les responsables de la Fédération et les étudiants qu’elle représente. Le mercredi 23 avril, les responsables étudiants de la Fédération prendront part à un séminaire de renforcement de capacités et de partage d’expériences. L’objectif, selon les organisateurs, est de mieux outiller ces responsables sur leur rôle. Du 23 au 26, plusieurs autres activités auront lieu pour donner un sens à la manifestation. Il s’agit brièvement de la journée d’insalubrité, la cérémonie du lancement officiel, la préparation de la relève à travers des formations, les animations lors d’un concert et un chill à multiples enjeux.
Quant à lui, Fortuné Houédanou, président du Conseil central fédéral (CCF), a insisté sur l’importance pour tout étudiant engagé pour la cause commune de prendre part à cette célébration des « 35 années de victoires, de défis, de résilience et d’acquis élogieux » de l’institution, en faveur des universitaires. Il a donc convié les membres actifs des instances faîtières, nouveaux comme anciens, les responsables des différentes entités et les étudiants particulièrement à manifester leur intérêt pour l’activité.
Le pari de la transmission
Les fédéraux ont conscience de l’urgence et de la lourde responsabilité de donner plus d’énergie à l’institution. « Le mouvement étudiant, tel que nous l’avons connu, meurt à petit coup. Mais nous, à notre niveau, refusons de baisser les bras. Nous faisons le pari de la conscience, de la transmission, et surtout de la résilience. Parce qu’au-delà de tout, la Fneb est bien plus qu’une organisation. C’est un esprit, un souffle qui habite chacun de nous, une mémoire vivante qui ne doit pas s’éteindre », a déclaré Azath Ahouansé, Président du Comité d’organisation. Toutefois, il compte sur les formations prévues pour transmettre les valeurs de luttes responsables et dignes à la relève.
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