L’observateur qui scrute la réouverture du procès de la disparition du cadre du ministère des finances, avec la comparution du sieur Alofa, alias Kossi, considéré d’une part comme le féticheur du “de cujus” et, d’autre part, comme son meurtrier, demeure perplexe. Les déclarations constantes et consternantes de l’accusé exhalent des miasmes purulents qui suggèrent que nous sommes en présence d’une affaire plutôt sulfureuse. Et des questions fusent. Des “Qui?”, entraînant des “Pourquoi?”, qui finissent par générer des “Comment?”. Plus on y réfléchit, plus on se perd dans les dédales inextricables des circonstances de la disparition de Pierre Urbain Dangnivo. Après les syndicats, les politiciens et les tribunaux qui ont déjà joué respectivement plusieurs rounds en pure perte, il faut espérer qu’enfin, la lumière soit projetée sur ce dossier nébuleux. Certainement pas pour conforter la tranquillité de tous. Car, comme le dirait un cyberactiviste en vogue qui ne manque pas d’humour, certains acteurs du passé ont chié dans la direction du vent. Et il n’y a plus rien à faire pour couvrir la puanteur. Ça va sentir mauvais.
Anicet