Le projet Résili’eau a été lancé ce jeudi 27 février 2025 à la mairie de Sô-Ava. La mise en œuvre du projet vise à œuvrer durablement pour une agriculture résiliente et inclusive dans la commune de Sô-Ava et ses environs.

Contribuer à l’adaptation aux effets des changements climatiques par une agriculture plus résiliente et inclusive dans la commune de Sô-Ava. C’est l’objectif du projet Résili’eau dont la mise en œuvre est prévue pour trois ans. Réalisé grâce à l’appui financier du gouvernement de Québec avec un budget 1.2 million de dollars canadiens, ce projet a pour cible principale les petits exploitants agricoles, micros entrepreneurs ruraux et les organisations des producteurs et productrices agricoles. Ayant pour acteurs : Umalia, BC-ONG-Boussole de la cité, Union communale des producteurs (UCP) de Sô-Ava, Mairie de Sô-Ava, UQUC-Université du Québec à Chitoumi, Université Laval et l’Université d’Abomey-Calavi (UAC), le projet Résili’eau aura 2000 bénéficiaires directs dont 50% de femmes et 180.000 bénéficiaires indirects notamment au rang des habitants de Sô-Ava. Au nom de Gaston Dossouhoui, ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, le maire de la commune de Sô-Ava, André Todjè a procédé au lancement du projet. Il a signalé que le ministre de tutelle a salué l’initiative. « Le projet Résili’eau vise à assurer au sein de la commune une agriculture résiliente basée sur l’autonomie de la production durable, une gestion participative des producteurs de la commune et le renforcement des actions d’adaptation aux changements climatiques », a rappelé le maire. Dans sa présentation, Lucie Bourgeois, présidente de Umalia et coordonnatrice de Résili’eau, a fait remarquer que le projet se base sur trois axes. « Le premier axe, c’est l’accès à l’eau et un cadre de vie assaini. Le deuxième axe, c’est l’amélioration quantitative et qualitative de la productivité maraichère soumise aux effets des changements climatiques. Le troisième axe, c’est l’amélioration de la gouvernance inclusive au sein des instances », a-t-elle précisé. Dr Dossa Hyppolite Dansou, chef projet Résili’eau, a indiqué que dans la commune de Sô-Ava, le projet cible principalement l’Union communale des producteurs. « L’union compte aujourd’hui plus de 2000 producteurs et productrices avec au moins 103 groupements toutes filières confondues », a-t-il précisé. Il a également souligné que la présence des communes de la basse et moyenne vallée de l’Ouémé telles que Aguégué, Dangbo, Bonou, Adjohoun, Ouinhi, Zangnanando et Zogbodomey, aux côtés de la commune de sô-Ava, relève d’une démarche holistique où le projet doit impacter de façon globale afin d’aborder tous les problèmes que connaissent tous les producteurs dans les basse et moyenne vallées. « Lors de la conception du projet, on s’est aperçu que les problèmes étaient les mêmes et on ne pouvait pas que travailler à Sô-Ava. Autrement, on appréhenderait le sujet de façon partielle », a-t-il ajouté. Plusieurs témoignages sur le projet ont été faits lors de cette cérémonie de lancement.