S’il vous arrive d’avoir à conduire de toute urgence un malade à l’hôpital de Mènontin, sachez que vous êtes aussi un mort en sursis. À moins que vous soyez un habitué et que vous sachiez éviter l’énorme trou que rien n’annonce au carrefour qui mène à votre destination. Dans ce Bénin qui a adopté depuis quelques années, une politique plus rationnelle et une approche plus technique dans la gestion des infrastructures urbaines, on se demande vraiment pour quelle bonne raison ce trou béant continue de menacer de mort, les usagers de la route. Il doit se trouver, engoncé dans le luxe de quelque bureau aux lambris dorés, un responsable qui assume mal sa charge.
Anicet