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Première session ordinaire du Parlement en Côte d’Ivoire : Louis Gbèhounou Vlavonou formule les vœux de paix au peuple ivoirien

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Invité à l’ouverture solennelle de la première session ordinaire de l’Assemblée nationale de la Côte d’Ivoire au titre de l’année 2025, le Président de l’Assemblée nationale du Bénin Louis Gbèhounou Vlavonou, a prononcé le lundi 20 janvier 2025 à la Chambre basse du Parlement ivoirien, un discours d’invite au pragmatisme dans l’intérêt du peuple et surtout de paix et de concorde nationale au peuple ivoirien qui ira aux urnes dans quelques mois.

Le président de l’Assemblée nationale du Bénin, Louis Gbèhounou Vlavonou, à la tête d’une délégation composée des députés Réginal Koumagbèafidé, Jeanne Tchanati, Antonin Hounga et Honoré Guigui,  a pris part à la cérémonie d’ouverture officielle de la première session ordinaire de l’Assemblée nationale de la Côte d’Ivoire au titre de 2025. Il était aux côtés des ses homologues du Ghana,  Alban Kingsford Sumana Bagbin, du Sénégal, Malick Ndiaye, du Togo,  Kodjo Adedze,  du président du Sénat de la République Fédérale du Nigeria, Godswill Akpabio, premier Vice-Président du parlement de la CEDEAO, Jibrin Barau, également invités. Avant le discours du président de l’Assemblée nationale, Adama Bictogo, ces derniers ont chacun délivré un message à la tribune.

Dans le discours qu’il a prononcé, le président de l’Assemblée nationale du Bénin, Louis Gbèhounou, Vlavonou, a d’abord transmis les salutations chaleureuses et fraternelles du Chef de l’Etat du Bénin, Patrice Talon à son homologue de Côte d’Ivoire, Alassane Dramane Ouattara ainsi que les vœux de paix et de prospérité du peuple béninois au vaillant peuple frère et ami de la Côte-d’Ivoire tout en remerciant le  président Adama Bictogo pour son invitation et ensuite le peuple ivoirien, pour son hospitalité.  Ensuite, le Président Louis Gbèhounou Vlavonou est revenu sur les liens forts des relations séculaires entre le Bénin et la Côte d’Ivoire, deux pays liés par l’histoire et la géographie. 

 Devoir de mémoire oblige, il a rappelé leur appartenance au bloc que formait l’Afrique occidentale française durant la période coloniale, le mouvement des premiers migrants économiques en provenance de l’ex-colonie du Dahomey vers la Côte d’Ivoire à la faveur du développement des cultures de rente dans ce pays, notamment le café et le cacao, autour des années 1930, la création à Abidjan par les deux pays, dès le 29 mai 1959 et conjointement avec le Niger et le Burkina Faso, anciennement appelé la Haute-Volta, le Conseil de l’Entente rejoint par le Togo plus tard en 1966. Tout cela n’a été possible que grâce aux hommes d’État et de vision que furent par exemple le Président Félix Houphouët Boigny.

Le pragmatisme dans l’intérêt du peuple

    L’autre pan du message du président Louis Gbèhounou Vlavonou, c’est l’invite du peuple ivoirien à un pragmatisme au service de l’intérêt du peuple. ‘’…Nous constatons que le président Alassane Dramane Ouattara est sur le même chemin que le Président Félix Houphouët Boigny. Un chemin de pragmatisme envié par nous les Béninois. Car nous avons compris que l’Afrique a plutôt besoin de développement et non d’idéologie. La question essentielle à se poser est : *Qu’est-ce qui arrange mon peuple ?* autrement dit : *Où se trouve l’intérêt de mon peuple ?* ‘’, a déclaré le Président Vlavonou avant de faire un témoignage sur le président  Houphouët Boigny. “Parlant du Président Houphouët Boigny, qu’il me soit permis de faire un témoignage. À Paris, ses élus étaient toujours apparentés au Parti communiste français. Pour Houphouët, il s’agit d’un apparentement tactique. À l’ancien ministre du Front populaire Georges Monnet qui, légèrement imprudent naguère avec Vichy, est venue se refaire une virginité dans les affaires en Afrique, Félix Houphouët explique, un jour de mars 1948 : « Nous avons de bonnes relations avec le Parti Communiste (PC), c’est exact. Mais être apparenté cela ne signifie pas, si peu que ce soit, que nous soyons nous-mêmes communistes. Est-ce que moi, Houphouët, chef traditionnel, médecin, grand propriétaire, catholique, on peut dire que je suis communiste ? Mais notre apparentement au P.C. nous a été précieux, en ce sens que nous avons trouvé des groupes parlementaires qui nous ont accueilli amicalement alors que d’autres ne s’occupaient pas de nous… Et ainsi nous avons pu faire connaître et apprécier nos points de vue. Si, en échange, nous laissons aux groupes parlementaires communistes nos bulletins de vote pour que, sur d’autres problèmes, ils en disposent, qu’est-ce que cela peut nous faire ? À notre sens, nous avions utilisé cette tactique pour pouvoir atteindre nos objectifs. » C’est ce pragmatisme dans l’intérêt du peuple qui doit être notre vision commune’’, a rappelé le président Louis G. Vlavonou.

Vœux de paix et de concorde nationales

 Dans quelques mois, le peuple ivoirien ira aux urnes. Pour cela, le président Louis Gbèhounou Vlavonou, lui a souhaité des vœux de paix et de concorde nationales. ‘’Les prochaines élections présidentielles étant prévues pour cette année, je forme personnellement le vœu ardent que ces élections se déroulent dans la paix et la concorde nationales au regard des défis qui assaillent actuellement notre sous-région ; je suis d’autant plus à l’aise dans ce rôle qu’une voix, bien connue ici et plus autorisée que la mienne, en avait déjà indiqué le chemin à la tribune des Nations unies, le 30 juin 1976, en des termes très engageants et qui sont restés dans les mémoires : « La paix n’est pas un vain mot, c’est un comportement ». Le sage de l’Afrique rejoignait ainsi l’avocat et homme d’État français Raymond Poincaré qui avait affirmé, dans un discours prononcé à l’Assemblée nationale française, le 28 juin 1919 : « La paix est une création continue. ». Si le peuple béninois, par ma voix, souhaite avec sincérité la paix et la prospérité à votre grand et beau pays, ce ne sont pas des vœux pieux, mais plutôt parce qu’il sait que, comme l’a martelé à maintes occasions l’ancien secrétaire général des Nations unies et prix Nobel de la paix 2001, Kofi Annan : « sans paix, il n’y a pas de progrès possible ». Il sait également qu’une Côte d’Ivoire prospère demeure la meilleure garantie de stabilité de notre monnaie commune, qu’elle s’appelle aujourd’hui le FCFA (franc de la communauté financière africaine) ou demain l’ECO, et aussi une niche d’opportunités pour les ressortissants des pays de la sous-région, dont le mien. C’est en effet, et jusqu’à nouvel ordre, le leader incontesté et incontestable de l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA)”, a t-il  déclaré

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