Patrice Talon, lorsqu’il adopte sa posture qui suggère un rigorisme outrancier et une rigidité inflexible, fait parfois penser à ce web activiste nigérian qui publie souvent des vidéos humoristiques. On le voit alors pousser la provocation à l’extrême, entrant dans un restaurant par exemple, pour manger et boire dans les assiettes et le verre des clients. Ou encore arrachant la perruque soigneusement posée sur la tête d’une dame élégante. Ces victimes, tétanisées et dépassées par tant de culot, ne réagissent généralement pas. Parce que ses yeux et son air menaçant les en dissuadent. Il arrive toutefois qu’il essuie des revers. Mais comme il s’y attend et s’y prépare d’avance, il en assume les conséquences. Car c’est le but du jeu :« I don’t want peace. I always want problems »
On ne va pas se mentir : I don’t want peace
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