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Dossier d’agressions sexuelles sur mineures à la CRIET : le Bénin intensifie la lutte, la palme d’or à l’Inf

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Pas de tolérance contre les violences basées sur le genre au Bénin. La justice se montre de plus en plus rigoureuse face aux actes sexuels portant atteinte à l’intégrité des mineures. Grâce à l’action conjointe de l’Institut National de la Femme (INF) et de la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET), plusieurs dossiers sensibles sont traités et les coupables sanctionnés. Ces actions concrètes marquent un pas important dans la lutte contre les violences faites aux mineures.

Ange M’poli M’TOAMA

Le gouvernement béninois, à travers des structures comme l’INF et des juridictions spécialisées comme la CRIET, intensifie ses efforts pour éradiquer le phénomène de violences basées sur le genre. Il s’agit non seulement de punir, mais aussi de prévenir, d’informer, et de protéger. Dans plusieurs dossiers, l’Inf se constitue partie civile, soulignant son rôle moteur dans le déclenchement des poursuites. En exemple, un cas ramené de Dassa-Zoumè concerne une affaire dramatique. En effet, un nourrisson de 14 mois confié à un proche de la famille a été agressé sexuellement par son beau-père âgé de 40 ans. L’enquête, appuyée par l’Institut national de la femme, a permis de recueillir plusieurs témoignages accablants. « Des proches ont signalé des attitudes inappropriées et des antécédents similaires dans son entourage », a indiqué Flore Djinou, secrétaire exécutive de l’INF. Un rapport médical a confirmé les faits. En première instance, l’homme a été condamné à 10 ans de détention, assortis d’amendes. En appel, la peine a été revue à 7 ans dont 5 ferme, avec maintien des sanctions financières. À Sè, une autre affaire a mis en lumière des faits similaires impliquant une jeune fille de 12 ans. Celle-ci est victime de viol sous emprise par un sexagénaire, qui a abusé de la situation. Là aussi, la justice a tranché avec fermeté : 10 ans de prison ferme ont été prononcés.« Des signaux avaient été ignorés. Si les premiers témoignages avaient été écoutés, certains drames auraient pu être évités », a insisté Flore Djinou, appelant à renforcer la vigilance et à encourager la libération de la parole.

Un combat à poursuivre

Les résultats sont visibles : davantage de cas sont portés devant la justice, les sanctions tombent, et l’impunité recule. Mais les défis restent considérables. Des croyances anciennes et des pratiques néfastes continuent de nuire à la sécurité des enfants, notamment des jeunes filles. Le Bénin trace pourtant la voie d’une société plus protectrice, où la dignité des plus vulnérables est restaurée. Pour que plus jamais une fillette ne voie son avenir brisé par la violence ou le silence.

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