
Dans un hémicycle baigné de lumière et rempli de délégués venus des cinq continents, la 50ᵉ session de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF) a été officiellement ouverte ce samedi à l’Assemblée nationale française. La cérémonie a rassemblé plusieurs centaines de parlementaires, délégués et observateurs, venus rappeler combien la Francophonie parlementaire reste, dans un monde traversé par les crises, un espace où le dialogue et la coopération trouvent encore toute leur place.
Dès ses premiers mots, la Présidente de l’Assemblée nationale française, Yaël Braun-Pivet a salué la présence de toutes les sections membres, et en particulier des 28 Présidents d’institutions parlementaires qui ont fait le déplacement. Elle a insisté sur le rôle que joue la langue française comme trait d’union entre les peuples et sur la Francophonie comme levier pour défendre la paix, la démocratie et la diversité culturelle. Elle a souligné la vigilance nécessaire face aux atteintes aux libertés fondamentales, aux dérives autoritaires et aux menaces sur la cohésion des sociétés. Elle a également mis en avant l’importance de donner toute leur place aux femmes et aux jeunes dans les instances parlementaires, convaincue que leur engagement est la clé pour bâtir une Francophonie plus forte et plus inclusive.
Dans la même tonalité, le Président du Sénat, Gérard Larcher a rappelé que la Francophonie est un bien commun, à protéger et à faire vivre par l’action concrète. Il a évoqué le rôle de la coopération interparlementaire comme rempart face aux crises multiples, notamment celles qui secouent encore la région du Sahel et les Grands Lacs. Pour sa part, le Président en exercice de l’APF, le Camerounais Hilarion Etong, a salué l’esprit de fidélité et de confiance qui anime la famille francophone depuis un demi-siècle. Il a encouragé les sections à renforcer les bons offices et les initiatives de médiation, citant notamment la mission menée auprès de la RDC et du Rwanda, signe que la diplomatie parlementaire peut venir en appui aux efforts des États et des organisations internationales.
Dans les travées de l’hémicycle, Louis Gbèhounou Vlavonou et ses collègues béninois ont suivi avec attention chacune de ces interventions. Le Président de l’Assemblée nationale du Bénin incarne une voix africaine venue rappeler la place des Parlements dans la construction de la paix, le règlement des différends et le progrès socioéconomique. L’ouverture officielle de cette 50ᵉ session a ainsi marqué le point de départ de travaux intenses en plénière, durant lesquels les délégués francophones sont appelés à examiner les rapports, les résolutions et les perspectives communes pour renforcer la coopération parlementaire au sein de l’espace francophone.
Cell Comm AN