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Bac 2025 au Bénin : 73,02 %, les raisons du record historique

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Patrice SOKEGBE

Les candidats à l’examen du Baccalauréat, session de juin 2025, ont été fixés sur leur sort. Sur 78.537 candidats présents, 57.349 ont pu tirer leur épingle du jeu, soit un taux d’admissibilité de 73,02%. C’est une performance jamais enregistrée dans l’histoire des examens du Baccalauréat au Bénin. En termes de classement, l’Atlantique, le Plateau et Littoral sont en tête de peloton respectivement avec 78,13 %, 75,83%, et 73,47 %. Les départements de l’Alibori, de la Donga et de l’Atacora ont quant à eux enregistré respectivement 60,55 %, 65,57 % et 65,54 %. 

Cette performance encourageante pour cette session reflète les efforts des apprenants, enseignants, parents et institutions. D’abord, il est à noter qu’il y a eu 9 mois d’activités pédagogiques sans le moindre mouvement de grève. Mieux, cette promotion de la 6è en Tle n’a jamais connu de mouvements de débrayage, grâce à la loi N° 2018-34 du 05 octobre 2018 portant exercice du droit de grève en République du Bénin.Il n’y a que le gouvernement de la rupture qui puisse imprimer une telle rigueur, certes amère. Mais les fruits ont tenu la promesse des fleurs. Avec une telle dynamique, tous les acteurs se sont véritablement impliqués, surtout la reforme EducMaster. Cette plateforme électronique a permis de contrôler, avec détails, le moindre dérapage dans le système éducatif béninois. Plus d’absence non justifiée, plus de retard tant dans le rang des enseignants que des apprenants. Exit les faux bulletins ! 

Les performances de chaque enseignant sont connues au détail près. A cela s’ajoute la subvention des Travaux Dirigés aussi bien par l’Etat que par des acteurs politiques. Ayant compris que l’éducation est le socle du développement de la nation, ces acteurs ont investi considérablement dans le renforcement de ces apprenants soucieux de décrocher le premier diplôme universitaire. Plus frais, plus disciplinés et plus jeunes, ces apprenants ont su se laisser enseigner, puisque l’environnement leur a été favorable. Les jeunes filles, quant à elles, ont eu le soutien constant et la protection de leurs enseignants. Ceci, grâce au mécanisme mis en place par le gouvernement pour réprimer le harcèlement et autres abus sexuels en milieu scolaire. Conséquence, il y a moins de grossesses en milieu scolaire. Contrairement aux années antérieures, la courbe est en baisse. Auparavant, c’était une catastrophe, un génocide. Sans risque de se tromper, l’on peut s’assurer que les filles ont désormais la paix aux mains des enseignants. Tout ceci a été renforcé par la mise en œuvre du projet Swedd où les jeunes filles bénéficient des subventions et des kits scolaires. Il faut tout simplement souhaiter qu’au cours des années à venir, la courbe soit ascendante. 

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